CIAT CLIMACIAT MAST'AIR Guide

01 - 2011
N 06.88 A
Centrale de traitement d’air
CLIMACIAT MAST’AIR
Installation
Fonctionnement
Mise en service
Maintenance
Installation
Operation
Commissioning
Maintenance

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SOMMAIRE PAGE
Installation 2
1- Livraison 2
2- Manutention 2
3- Choix de l’emplacement 3
4- Montage 4
Mise en route 9
1- Registre antigel d’aspiration 9
2- Caisson de mélange 10
3- Caisson de filtration 10
4 - Batteries électriques 10
5- Batteries à eau 10
6- Humidificateur à ruissellement HR 11
7- Caissons de soufflage 12
Température limite de fonctionnement 12
1- Entretien du groupe moto ventilateur 13
2- Traitement de l’eau 17
3- Entretien de l’humidificateur 18
Protection et entretien du récupérateur 20
Entretien général 20
Pièces de rechange 21
Le matériel CIAT, objet de cette notice d’instruction, est conforme aux règles techniques de conception prévues
à l’annexe I de l’article R 233-84 du Code du Travail.
Ce matériel doit être mis en service, équipé, installé, utilisé, réglé et maintenu de manière à préserver la sécurité
et la santé des personnes. La certification de conformité CE est valable pour une utilisation normale dans les
conditions et les configurations d’usage que nous précisons.
Articles R 233-5-1 et R 233-90
Loi n° 91 1414 (décret 92767 du 29 juillet 92)

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INSTALLATION
1. LIVRAISON
Condtions générales de livraison
La réception du matériel suppose les aides et moyens de levage et manutention nécessaires en fonction des encombrements
et des poids (voir chapitre “manutention”).
A la réception, contrôler l’état du matériel. En cas d’avaries, faire des réserves sur le bon du livreur et le confirmer au transporteur
par lettre recommandée dans les trois jours qui suivent la livraison.
Mode de livraison
De construction boulonnée autoportante, les caissons sont livrés :
· Soit en tronçons assemblables. Les accessoires d’assemblage (joints, boulons, ciment élastique d’étanchéité) sont livrés en
colis joints aux pièces constitutives du caisson.
· Soit Monoblocs ou biblocs.
2. MANUTENTION
Les centrales CIAT
Les centrales CIAT doivent être manutentionnées comme indiqué sur le schéma ci-après.
Précautions générales à prendre
Ne jamais élinguer un caisson sur les raccords, brides, tubes, poignées d’accès, charnières, orifices d’aspiration.
Ne jamais procéder à des opérations de manutention risquant la détérioration d’éléments internes (retournement sur le côté, ...)
sans avoir retiré ces derniers.
Eviter si possible l’emploi de levier, barre à mine...sans interposition d’une cale de bois. Vous éviterez ainsi une détérioration du
caisson dans sa finition et son étanchéité.
Faute du respect des règles ci-dessus, la garantie CIAT ne saurait être maintenue.
Les caissons de centrales CIAT
Les caissons de centrales CIAT sont munis de pattes de levage (suivant la taille). La
manutention, le levage des caissons se fait exclusivement par pont roulant,, grue, au moyen de ces pattes de levage disposées
en partie basse. Ces pattes sont démontables après la mise en place des caissons.
Chaque caisson est doté de longerons supérieurs et de longerons inférieurs. Les longerons inférieurs sont munis de pattes de
levage marquées CE.
Pour le raccordement des caissons entre eux, un cadre de raccordement est fixé d’usine sur l’un des caissons et c’est sur ce
cadre que vient se fixer le caisson suivant.
La fixation sur ce cadre se fait par l’extérieur pour les parties verticales et par l’intérieur pour les parties horizontales du cadre.
Parallèlement, des tiges filetées entre les longerons supérieurs, d’une part et les longerons inférieurs d’autre part, assurent le
bon alignement et le serrage des caissons entre eux.

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Cas particulier :
Ces centrales sont équipées de longerons dans le sens du flux d’air, au niveau des panneaux supérieurs et inférieurs.
Les longerons des panneaux inférieurs sont pourvus d’ouverture dans le but d’accueillir tout outils (tube ou autre..) afin de
faciliter la manutention des blocs.
3. CHOIX DE L’EMPLACEMENT
Emplacement
Les centrales de traitement d’air CIAT peuvent être installées dans tout local technique ou à l’extérieur suivant les
modèles en respectant les recommandations suivantes :
• Côté opposé à la face de service : il n’est prévu aucun accès, la centrale peut donc aisément être disposée contre
un mur avec une distance minima à prévoir pour le passage d’un homme si nécessaire.
• Côté face de service sont disposés les accès et panneaux démontables, ainsi que les raccordements de
tuyauteries. Il est important de prévoir l’emplacement nécessaire pour le dégagement horizontal des filtres, tricots
métalliques et des batteries.
Afin d’éviter le démontage même partiel des canalisations, prévoir par exemple des brides à visser ou tout système équivalent
de raccordement aisément amovible.
C’est sur la surface de service que devront être installés les moteurs, les pompes, les commandes de registres, les sondes et
tous les appareils de contrôle et de commande.
Plan de pose
S’assurer que le sol ou les supports peuvent supporter la charge en fonctionnement (voir les tableaux de poids dans les notices
techniques en vigueur).
S’assurer du parfait niveau du sol ou des supports sur lesquels reposera l’appareil. Il est fortement déconseillé de prévoir des
cales de mise à niveau qui nuiraient au bon alignement et à l’étanchéité des blocs entre eux.
Mise en place
La centrale assemblée, il faut tenir compte pour sa mise en place de l’installation des siphons.
2 cas possibles :
- ou le siphon est installé dans un caniveau et la centrale est posée directement au sol,
- ou il n’y a pas de caniveau, et il est nécessaire de surélever la centrale, soit au moyen de pieds supports que nous pouvons
fournir, soit par des murets en béton, soit par une dalle de béton.
Dans tous les cas, il est nécessaire de prévoir sous la centrale un antidérapant du type GRIPSOL ou similaire.
Nota : les appareils installés en élévation seront posés sur un support qui lui-même sera suspendu à l’ossature du bâtiment.
Côte C comprise entre 100 et 600
Retraits Face de service

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4. MONTAGE
Le montage des différents éléments constituant la centrale CIAT doit être réalisé dans le sens de l’air (du caisson mélange ou
filtre vers le caisson ventilateur).
Sous réserve des instructions données dans les pages précédentes, le montage doit tenir compte des généralités ci-après
indépendamment des points particuliers à chaque type de caisson.
Généralités
Pour les unités livrées assemblées, vérifier le niveau de l’ensemble et le blocage de toute la boulonnerie.
Montage des caissons
Pour les unités livrées en caissons séparés, l’assemblage s’effectue après interposition d’un joint autocollant.
Par boulons lorsqu’il y a accès de part et d’autre des cadres de liaison, soit par une porte ou par le démontage d’un panneau
de façade.
Par vis dans des écrous prisonniers lorsque les accès sont limités à un côté (ces écrous prisonniers sont montés en usine).
Chaque caisson est doté de
longerons supérieurs et
de longerons inférieurs.
Les longerons inférieurs sont
munis de pattes de levage
marquées CE.
Pour le raccordement
des caissons entre eux,
un cadre de raccordement
est fixé d’usine sur l’un des
caissons et c’est sur ce cadre que
vient se fixer le caisson suivant.
La fixation sur ce cadre se fait
par l’extérieur pour les parties
verticales et par l’intérieur
pour les parties horizontales du
cadre.
Parallèlement, des tiges
filetées entre les longerons
supérieurs, d’une part et
les longerons inférieurs d’autre
part, assurent le bon alignement
et le serrage des caissons entre
eux.
Détails assemblages centrales MAST’AIR

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Réserves :
Dans le cas où, pour des motifs d’installation de chantier et de besoins de l’installation elle-même, nos appareils étaient utilisés
comme support de matériel, de câbles, de passerelles ou pour tout autre usage que leur fonction propre nous déclinons tout
appel de garantie concernant les dommages de tôleries, les accidents de matériel annexe à notre fourniture principale (moteur,
pompe, etc...).
Le fait d’un montage d’éléments extérieurs à notre fourniture, non-conforme aux règles de l’art, dégage notre responsabilité.
Exemple : servomoteur insuffisant de commande de registre, raccordement des batteries non démontable,...
Raccordements des batteries
Il doit être prévu un purgeur d’air à tous les points hauts et un pot de décantation muni d’un robinet de vidange à tous les points
bas.
Pour le raccordement, respecter les règlements administratifs locaux, les prescriptions du cahier des charges et les règles d’art.
Pour faciliter le contrôle, l’entretien, le démontage éventuel, les raccordements doivent être démontables et pouvoir être isolés
des circuits fluides d’arrivés et de retour, sans gêner le dégagement nécessaire aux batteries.
Avant branchement, vérifier que les dimensions hors brides permettent le dégagement des batteries et utiliser des brides à
visser.
Les caissons batteries froides étant prévus avec une tubulure d’évacuation des condensats sur le bas de récupération, raccorder
cette tubulure à l’égout avec une pente en ménageant un siphon suffisant, de préférence en utilisant des tés à la place des
coudes pour permettre un nettoyage facile.
Prévoir un entonnoir pour contrôler l’évacuation.
Montage du siphon
Toutes les tuyauteries d’évacuation d’eau doivent être munies d’un siphon soit :
· Evacuation des condensats de bac de batterie froide et détente directe,
· Trop plein d’humidificateur.
Il est important de respecter le montage correct du siphon suivant le schéma de principe ci-après.
La cote A doit toujours être égale à 2 fois la dépression en mm dans le caisson.
ex. : avec 500 Pa de dépression, le siphon aura les cotes indiquées ci-dessus.
ATTENTION
Respecter le diamètre de sortie de la tubulure sur le caisson. Ne jamais utiliser de réduction.
Pencher la tuyauterie d’évacuation pour établir un libre écoulement vers l’égout (pente d’environ 5/1000).
Il est conseillé pour contrôler l’écoulement d’interposer dans les canalisations vers l’égout un entonnoir de contrôle.
Schéma de principe du siphon
Retrait
Face de service
Retrait
Face de service
Bac de
récupération en
dépression
Légère pente 5/1000
Vers égoût
Vidange du siphon

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Instructions relatives au montage
Dans le but d’éviter un fonctionnement défectueux ou des dommages éventuels à la batterie, il importe de se conformer aux
prescriptions suivantes :
Dans la mesure du possible, la disposition de la BATTERIE doit être telle que les deux fluides (air et eau ou vapeur) circulent
à contre courant : les caractéristiques de fonctionnement s’entendent pour ce type de circulation. Cela est réalisé lorsque l’air
entre du côté où sort l’autre fluide et vice-versa : DEUX OPTIONS D’INSTALLATION.
Dans le cas de batteries
alimentées en vapeur
d’eau, la tubulure
sera toujours située à
la partie haute de la
BATTERIE ; la tubulure
de sortie à la partie basse.
Ces tubulures
seront
obligatoirement équipées de possibilités de dilatation.
La vapeur devra être désaturée, c’est-à-dire sans gouttelette d’eau en suspension. La conduite d’arrivée de vapeur devra être
pourvue d’un séparateur et la conduite de départ équipée d’un purgeur à flotteur ou thermostatique.
Afin d’éviter les coups de bélier dans le cas d’utilisation d’éléments superposés, toutes précautions doivent être prises pour
permettre l’écoulement normal des condensats de chacun des éléments.
L’ensemble de la tuyauterie doit être supporté indépendamment de la BATTERIE.
Les BATTERIES susceptibles de geler l’hiver doivent être complètement vidangées (un piquage doit être prévu à cet effet sur
la tubulure d’entrée d’eau).
Dans le cas où les batteries sont en fonctionnement l’hiver (batteries chaudes) et admettent de l’air extérieur, il est nécessaire
de prendre les précautions habituelles en antigel : registre antigel, thermostat antigel coupant le ventilateur et envoyant la vanne
de chaud en ouverture impérative... Les BATTERIES livrées ne doivent subir aucun échauffement qui soit de nature à modifier
les caractéristiques du métal ou à provoquer des déformations ou des affaiblissements.
Tous travaux de soudure faits sur la CENTRALE, en dehors de nos propres ateliers ou par notre personnel, suspendent
automatiquement l’application de notre garantie. Jointoyer au mastic ou au ruban adhésif les ouvertures de passage des tubes.
Droite Gauche
Entrée eau Sortie eau
Sortie eau Entrée eau
A droite dans le sens de l’air A gauche dans le sens de l’air
Vannes 3 voies en décharge
Purgeur automatique ou manuel
Sortie d’eau
Entrée d’eau
Vannes d’isolement
Purge
P = partie de tuyauterie démontable

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Instruction générales relatives à la sécurité lors du raccordement des batteries électriques
Asservissement au ventilateur
La batterie de chauffe électrique doit être obligatoirement asservie au mouvement ou à la pression d’air engendrée par le
ventilateur. Tout arrêt volontaire ou intempestif du groupe de pulsion doit entraîner impérativement la coupure de l’alimentation
des éléments chauffants.
En outre, il est absolument indispensable de prévoir une temporisation ne permettant l’arrêt du ventilateur qu’après coupure de
batterie. Il est nécessaire de dissiper la chaleur accumulée dans les élèments chauffants pendant un temps variant de 10 à 15
minutes, selon la puissance de la batterie.
Il est recommandé de réaliser le circuit de contrôle en 48 volts maxi.
Dans le cas où le ventilateur est équipé d’un moteur à 2 vitesses, la régulation doit être réalisée de telle sorte que la diminution
du débit d’air entraîne immédiatemment une réduction proportionnelle de la puissance de la batterie soit :
Ex. : Moteur 1500/750 tr/min
Puissance batterie : 60 kW
En petite vitesse, la puissance dissipée par la batterie ne devra pas excéder 30 kW
Protection contre la surchauffe
La batterie comporte un thermostat à réarmement manuel. Celui-ci doit toujours être placé en partie haute et à la sortie d’air.
Il est indispensable de le brancher suivant le schéma ci-contre, avant toute mise en route.
De nombreuses causes peuvent entraîner une surchauffe générale des éléments électriques et par là-même, déclencher le
thermostat.
Ce sont :
· Mise sous tension de la batterie sans ventilation
· Colmatage partiel du filtre
· Inversion du sens de rotation du ventilateur (incident fréquent à la mise en route)
· Fausse manoeuvre sur les volets d’air à l’aspiration ou au refoulement
· Insuffisance de la tension des courroies d’entraînement du ventilateur
Raccordement électrique
Se conformer impérativement aux instructions générales relatives à la sécurité pour le branchement et en particulier
aux normes en vigueur (ex. C15100).
Les raccordements électriques s’effectuent sur les bornes placées à cet effet ainsi que sur les bornes du thermostat
à réarmement manuel placé à l’intérieur du caisson. Le repérage des étages (puissance - bornes de raccordement)
est signalé à l’aide d’étiquettes de même couleur :
Puissance Ph1 Ph2 Ph3
Pour 3 étages on trouvera 3 fois ce jeu d’étiquettes, mais avec 3 couleurs différentes.
1. Cas général avec une batterie
SG : Sectionneur général
INT : Interrupteur MIA
FV : Sect. fusible vent.
K1 : Relais temporisé
KV : Contacteur vent.
FTV : Relais thermique

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Nota : resserrer les connextions après 48 h de fonctionnement.
Humidificateur à ruissellement HR 60%, 80%, 90%
· L’amenée d’eau de ville passera par l’intermédiaire d’une vanne d’arrêt. Un filtre pour eau préservant des impuretés
peut être monté (porosité<500u).
· La tuyauterie d’évacuation d’eau doit comporter un siphon.
· Raccorder électriquement la pompe en prenant soin d’asservir son fonctionnement à celui du ventilateur de la
centrale.
· Contrôler le sens de passage de l’air, respecter le sens de la flèche indiquée sur le packing.
TABLEAU DES PUISSANCES ELECTRIQUES DES POMPES (en watt)
HUMIDIFICATEURS A RUISSELLEMENT
RACCORDEMENT HYDRAULIQUE D’UN HUMIDIFICATEUR A RUISSELLEMENT
Mast’Air
Taille carré 800 1000 1200 1400 1600
Taille surbaissée C600 C750 C900 C1050 C1200
Puissance W 180 W
2. Cas particulier avec deux batteries
M : Moteur ventilateur
FR : Sect. fusible résistances
KR : Contacteur résistances
BR : Batterie de résistances
BSC : Thermostat de sécurité
Th : Thermostat d’ambiance
Vidange trop-plein
∅ 40/49 fileté gaz
Eau de ville
∅20/27 fileté gaz

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Raccordement du caisson ventilateur
Le raccordement de la gaine ou de la manchette souple sur le refoulement de la centrale, se fait par boulonnage sur le cadre
de refoulement ou sur le panneau frontal.
Dans tous les cas, le groupe moto-ventilateur est posé sur plots amortisseurs, et une manchette souple isole ce groupe de la
centrale, et par conséquent de la gaine de l’installateur.
Recommandation pour raccordement gaines
Pour un bon fonctionnement aéraulique du ventilateur, la longueur L du croquis ci-dessus doit être égale au moins à 1 fois 1/2
le diamètre de la roue du ventilateur.
RACCORDEMENT ASPIRATION REFOULEMENT
Eviter de faire supporter au ventilateur les efforts dus aux dilatations éventuelles des gaines, pour ce prévoir des manchettes
souples.
Branchement du moteur électrique
Les renseignements concernant la mise en service et l’entretien des moteurs sont donnés par le constructeur.
En ce qui concerne le branchement, faire un choix correct de la section des conducteurs.
Suivre le schèma de branchement joint à chaque moteur.
Nota : resserrer les connexions après 48 H de fonctionnement.
MISE EN ROUTE
CONTROLES PRELIMINAIRES
Avant d’effectuer la mise en route d’une centrale de traitement d’air, nous conseillons d’effectuer les vérifications suivantes
variables selon la composition de la centrale.
1 REGISTRE ANTIGEL D’ASPIRATION
En commande manuelle
Vérifier :
• Le blocage de la biellette sur l’axe.
• Qu’il n’y a aucun point dur aux axes.
• Que les volets se recouvrent bien et ne se coincent pas.
• Que les volets soient en position ouverte.
Manchette souple
OUI NON NON

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En commande automatique
Même remarque et vérification de la puissance du servomoteur, de son alimentation (ou de son branchement électrique), de sa
course, de son organe de commande et du sens de fonctionnement.
2. CAISSON DE MELANGE
En commande manuelle
Même remarque que ci-dessus, avec en plus la vérification de la conjugaison des mouvements des registres.
En commande automatique
Idem que ci-dessus
S’assurer dans les deux cas de l’étanchéité apparente des panneaux et de la fermeture des portes.
3. CAISSON DE FILTRATION
Filtres plissés
Vérifier :
•La présence et l’état des cellules, la présence et l’état des joints, l’étanchéité du panneau d’accès et la fermeture de la porte.
• Pour certaines cellules, le sens de passage de l’air indiqué par le fournisseur.
A déroulement automatique
Vérifier :
•La mise en place du média, son déroulement régulier par un essai du mécanisme d’entraînement ( se reporter à la notice du
Constructeur).
•La position du média par rapport au sens de l’air.
•Le fonctionnement du contrôle d’encrassement, s’il y en a un.
A haute efficacité et absolu
Vérifier :
•Que tous les cadres sont serrés sur leur support.
•Que les dièdres sont bien fixés sur leur cadre.
•L’étanchéité du panneau d’accès.
4. BATTERIES ELECTRIQUES
Avant mise en route, vérifier :
•Que le câblage électrique a été effectué suivant les règles de l’art.
•Que le thermostat de sécurité est bien raccordé. Au besoin même en prévoir un deuxième.
•Que le fonctionnement de la batterie est bien asservi au fonctionnement du ventilateur - IMPERATIF (voir notice de montage).
5. BATTERIES A EAU
Avant la mise en eau, vérifier :
•Que tous les raccordements (brides, raccords, manchons, purgeurs...) sont serrés et bloqués.
•Que l’évacuation des condensats de la batterie froide et le siphon sont libres de tous obstacles (chiffons, soudures...).
•Que les caches entre le cadre de la batterie et le caisson assurent une bonne étanchéité et que la section est libre de tout
obstacle.
Mise en eau :
•
Ouvrir les purgeurs des points hauts et les vannes complètement.
•
Remplir l’installation.
•
Mettre les pompes en route.
•
Vérifier l’étanchéité du circuit (manomètres).
•
Vidanger la charge en point bas de l’installation pour évacuer les saletés, calamine..., restées dans les canalisations et risquant
d’obturer la batterie.
•
Vérifier l’état de l’eau s’il y a eu traitement (PH). Nous vous conseillons d’injecter un produit antitartre, anticorrosion dans
l’installation.
•
Remplir à nouveau, purger l’air complètement en arrêtant les pompes.
•
Etancher les fuites aux raccords, s’il y a lieu.
Contrôle des fluides
•
Vérification des pressions et des températures des fluides, réglage des appareils de régulation et équilibrage des circuits.

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6. HUMIDIFICATEUR A RUISSELLEMENT HR
Nettoyer le bac pour éliminer les poussières dues au montage
•
Vérifier le sens de rotation de la pompe.
•
Ajuster le niveau d’eau dans le bac qui doit se trouver à 1 cm en dessous du bord du trop plein.
Ajustement du débit d’eau de
déconcentration
Mise en route opérée sans analyse d’eau,
ni système d’adoucisseur d’eau.
Par sécurité, le débit d’eau déconcentré
devra être égal au débit d’eau évaporé (voir
tableau ci-dessous) après une période de
fonctionnement d’un mois, et afin de réduire la
consommation d’eau excessive se reporter aux
mesures de la purge de déconcentration ci-après.
EVAPORATION AU DEBIT NOMINAL EN l/h POUR UNE TEMPERATURE D’ENTREE DE 30°C, 40 HR
L’ approche de ces éléments pouvant faire apparaître le besoin ou non d’un système d’adoucisseur approprié.
Dans tous les cas de fonctionnement sans adoucisseur, il demeure impératif, après une période d’utilisation d’un mois, d’ajuster
le débit d’eau de déconcentration en fonction de la qualité de l’eau.
Chaque intervention sur le réseau d’alimentation d’eau, sur l’adoucisseur ou sur l’humidificateur nécessitera un contrôle de ce
débit.
Le débit de purge est ajusté à l’aide de la vanne à débit constant, d’un verre gradué, et d’un chronomètre.
Ne pas oublier, après réglage, de remettre le tuyau de purge dans la pipe d’évacuation d’eau.
MAST’AIR Q nominale en m³/h
Rendement d’humidification
60% 80% 90%
Taille carré
800 60000 174 233 251
1000 77000 223 298 322
1200 94000 272 364 393
1400 110000 318 426 460
1600 130000 375 503 544
Taille surbaissée
C600 45000 101 177 190
C750 56250 163 218 235
C900 67500 195 262 282
C1050 78750 228 306 329
C1200 90000 261 349 376
Raccordement pompe
Ensemble robinet flotteur
Niveau eau
Bouchon de vidange
Vidange trop-plein
Alimentation
eau de ville Rotation
Robinet (réglable alim. cellules)
Robinet (réglable déconcent.)
Contrôle
Pipe d’évacuation
Vanne de purge à la sortie de la pompe
Verre gradué
Chronomètre

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7. CAISSONS DE SOUFFLAGE
Vérifications à effectuer avant démarrage.
•
Vérifier le branchement électrique qui doit correspondre pour la tension du secteur au schéma porté sur la plaque signalétique
du moteur. En profiter pour vérifier le sens de rotation en donnant une impulsion au moteur.
•
Vérifier l’isolement du bobinage (400.00 ohms) entre phases et entre chaque phase et la masse (un isolement insuffisant,
obligatoirement à refaire, est hors garantie CIAT, car toujours d’une cause extérieure à la fourniture).
•
Vérifier que la protection ipsothermique PTF ou PTO du bobinage soit raccordée.
•
Vérifier que l’installation de démarrage soit conforme aux spécifications de la commande : démarrage en direct ou adjonction
d’un démarreur. Dans l’un ou l’autre de ces cas, le calcul de puissance transmise par les courroies ne fait pas l’objet d’une même
détermination et, ne saurait engager notre garantie dans le cas d’une usure prématurée des courroies.
•
Vérifier le réglage des thermiques du discontracteur à l’intensité maximum indiquée sur la plaque du moteur.
•
Vérifier la fixation des plots antivibratiles.
•
Vérifier la fixation et le clavetage des moyeux amovibles des poulies motrices et réceptrices (voir notice entretien sur moyeux
amovibles).
•
Vérifier à la règle l’alignement des poulies.
•
Régler la tension des courroies, suivant les règles de l’art et les recommandations du fournisseur, après avoir contrôlé les
repères des longueurs des courroies.
•
Vérifier l’horizontalité du bout d’arbre VENTILATEUR et celle du MOTEUR. S’assurer qu’aucun corps étranger ne se trouve
enfermé dans la volute.
•
Vérifier, en faisant tourner le VENTILATEUR à la main qu’il n’existe aucun point dur et que la roue ne touche, en aucun point,
à la volute.
•
Graisser les paliers du moteur (suivant spécifications du constructeur) et les paliers du VENTILATEUR, sauf les roulements
étanches graissée à vie en usine (voir notice entretien de graissage). La non exécution de cette opération entraîne de plein droit
la suppression de la garantie.
•
A la mise en place du carter de protection de la transmission, vérifier qu’il y a suffisamment de jeu pour que les courroies ne
frottent pas.
Pendant le démarrage
Se conformer aux consignes particulières que pourrait donner le fabricant du moteur.
Vérifications après le démarrage et en régime établi
•
Vérifier les vitesses de rotation du MOTEUR et du VENTILATEUR.
•
Après un quart d’heure de fonctionnement continu, contrôler la température du palier (tiède à la main) et celle du moteur
(légèrement chaud à la main).
•
Vérifier que la tension électrique de la ligne d’alimentation est normale lorsque le moteur est en charge. (une section de la
ligne insuffisante peut produire des chutes de tension dangereuses pour la vie du bobinage et pour laquelle, dans ce cas, la
garantie CIAT est exclue).
•
Vérifier, pour le courant triphasé que les trois phases sont bien équilibrées (Un déséquilibre des phases provoque des incidents
de fonctionnement sur le moteur pouvant entraîner sa détérioration, hors garantie).
•
Mesurer l’intensité absorbée aux bornes du MOTEUR. Celle-ci doit correspondre au maximum à l’intensité sur la plaque du
MOTEUR. (La garantie CIAT ne couvre pas les moteurs grillés par surcharge).
TEMPERATURE LIMITE DE FONCTIONNEMENT
“Sauf spécifications contraires ayant fait l’objet d’un accord préalable, nos centrales de climatisation ne doivent pas travailler à
une température supérieure à 60°C”
IMPORTANT :
Le dépassement même accidentel de la température de 60°C devra être rendu impossible par l’utilisation d’un système de
sécurité, d’un possible défaut de tension ou de pression dans la régulation pneumatique.
Dans ce cas, les vannes d’alimentation des BATTERIES de CHAUFFAGE (qui peuvent être alimentées en eau surchauffée)
iront en fermeture grâce à un dispositif de retour à zéro, par défaut de tension ou de pression.
Toutefois, s’il s’agit d’une BATTERIE de PRECHAUFFAGE il faut maintenir un dispositif antigel, soit par exemple une vanne
by-pass préréglée afin d’assurer une température de 15°C après la batterie, lorsqu’il gèle à l’extérieur.
Les indications ci-dessus ne sont pas limitatives et il faut prendre les dispositions nécessaires, propres à chaque installation,
pour que la température ci-dessus ne soit jamais dépassée, faute de quoi la garantie CIAT ne s’appliquerait plus.

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1. ENTRETIEN DU GROUPE MOTO-VENTILATEUR
Les ventilateurs du type action et réaction peuvent être montés soit avec des roulements graissés donc sans entretien, soit avec
des roulements à graisseurs donc avec un entretien spécifique (voir pages suivantes).
En présence d’encrassement de le turbine, procéder au nettoyage, à la brosse et à l’aspirateur.
Montage et entretien des transmissions
•Les gorges des poulies ne doivent pas présenter de traces de chocs et doivent être nettoyées avant montage des courroies.
•Les axes des poulies doivent être parallèles poulies alignées.
•Avant de bloquer le moteur ou la machine, vérifier l’alignement des poulies selon la méthode ci-dessous.
•Entraxe réglable (moteur ou machine sur glissières). Pour permettre la mise en place et la tension des courroies, réserver de
part et d’autre de l’entraxe réel calculé E, une course de réglage de -3% à +3% de E. Ne jamais faire passer les courroies en
force, au risque de détériorer l’armature.
•Mise sous tension des courroies.
Avant de tendre les courroies montées sur les poulies, tracer sur le dos d’une courroie située au milieu de la nappe,
deux traits fins transversaux ; ces repères doivent être aussi écartés que possible tout en demeurant ensemble sur la
partie rectiligne du brin de courroie (voir croquis ci-dessous).
Tendre les courroies progressivement après les avoir fait tourner pendant environ une minute jusqu’à ce que la longeur
entre repères soit amenée au pourcentage indiqué dans le tableau ci-après.
Après 24 heures de fonctionnement environ, examiner la transmission et retendre les courroies si nécessaire de façon
à respecter l’allongement donné dans le tableau entre deux nouveaux repères.
EXEMPLE :
Une distance initiale de 1.000 mm entre les deux repères sera amenée par le jeu de la tension à 1.006 mm (0,6%) 1.008 mm
(0,8%) ou 1.010 (1%) suivant le cas.
Une tension insuffisante entraîne un glissement et une usure prématurée de la courroie. Il est recommandé de vérifier de temps
en temps la transmission et de la retendre si cela s’avère nécessaire.
Traits fins sur la partie rectiligne
du brin de courroie
Caractéristiques de la transmission Couple moteur et résistant uniformes Couple moteur et résistant irréguliers
Une poulie de petit diamètre un entraxe court
(E < D+d) 0.6% 0.8%
Des poulies de diamètres moyens ou grands un entraxe
moyen ou grand 0.8% 1%

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Démontage
des poulies
à moyeux
amovibles
TROISIEME OPERATION :
Serrer alternativement et progressivement les vis de fixation afin d’obtenir un blocage efficace de l’ensemble (couple de
serrage des vis : voir tableau).
DEMONTAGE AISE :
Il suffit de démonter les deux vis de serrage ; de les visser
dans les trous de démontage de la poulie, et de les serrer
alternativement jusqu’à enlever la douille de l’arbre.
PREMIERE OPERATION :
Monter d’abord la douille conique fendue sur l’arbre après
avoir au préalable écarté l’ouverture de la douille à l’aide
d’un tournevis.
DEUXIEME OPERATION :
Présenter la poulie sur la douille conique en l’orientant
angulairement de façon à faire coïncider les trous de
serrage de la douille avec ceux de la poulie.
25 M4 x 20/20 2.5
28 M4 x 20120 2.5
32 M5 x 25125 5
36 M5 x 25125 5
40 M6 x 30/30 8.4
45 M6 x 30130 8.4
50 M8 x 35/35 20
56 M8 x 35/35 20
63 M10 x 45/45 40
80 M12 x 50/50 68
100 M16 x 60160 165
125 M20 x 75175 320
160 M24 x 90/90 560
2 x N.m

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Lubrification
a) AVANTAGE DE LA GRAISSE
Il est important de toujours employer une graisse spéciale pour roulements. Il existe de nombreuses marques et qualités
différentes.
La lubrification à la graisse facilite, de plus, la surveillance et l’entretien ; en effet, ce lubrifiant n’a pas tendance à sortir du
palier, ce qui constitue un gros avantage sur les paliers lisses, lubrifiés à l’huile. Autre avantage des paliers à roulements,
particulièrement apprécié dans les industries alimentaires et textiles : la propreté.
Outre ses qualités lubrifiantes, la graisse participe efficacement à l’étanchéité du palier en le protégeant contre la pénétration
de matières étrangères. De plus, les propriétés antirouille des graisses pour roulements contribuent à la conservation du palier
et de ses éléments.
b) INTERVALLES DE GRAISSAGE DES MOTEURS ET VENTILATEURS
Suivant les conditions d’utilisation des paliers, l’emploi de la graisse permet de considérer 2 types de graissage : le graissage
longue durée et le graissage à courts intervalles. La limite entre ces 2 modes de graissage peut être fixée à 1 an.
La détermination des intervalles de graissage doit tenir compte principalement du type de roulement et de sa vitesse de
rotation. Les diagrammes ci-contre établis pour des roulements de la série de diamètre 3, fonctionnant dans des conditions de
charges et de température modérés, constituent une excellente base pour l’évaluation des périodes de graissage. Différents
facteurs, dont l’influence est malaisée à estimer, pourront amener à modifier les indications du diagramme : ainsi pour un
roulement d’une série de diamètre inférieur à 3, l’intervalle sera plus court et inversement ; le type de cage de roulement ;
l’état de l’atmosphère (humidité, présence de poussières) dans laquelle travaille le palier ; les conditions de charges et de
températures particulières à l’installation sont également susceptibles d’intervenir.
ENTRETIEN
DUREE DE STOCKAGE
n (vitesse rotation en tours/minute)
Roulement à rotule sur rouleaux
Roulement à billes (Alesage en mm) d
Intervalles de graissage (en heures de fonctionnement)
Inférieure à 6 mois Entre 6 mois et 1 an Supérieure à 1 an
La machine correctement stockée peut être mise en
service sans graissage.
Procéder à un graissage lors de la mise en
fonctionnement.
Effectuer plusieurs graissages afin de renouveler toute
la graisse.

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Pratique du graissage
a) GRAISSAGE “longue durée” :
Tout dispositif de graissage sur le palier est inutile si le renouvellement du lubrifiant ne doit se faire qu’une fois par an au
maximum ; cas de nombreuses applications courantes.
Au montage, on garnira soigneusement le roulement lui-même de graisse et on constituera des réserves de part et d’autre en
remplissant les espaces vides du palier à moitié ou aux 2/3 maximum.
Attention, un excès de graisse risquerait de provoquer un échauffement du roulement !
Lors des inspections ou des révisions générales de la machine, on ouvrira les paliers pour renouveler la graisse. Cette
opération est à faire dans de bonnes conditions de propreté : nettoyer l’extérieur du palier avant d’en enlever le chapeau, vider
la graisse, nettoyer le roulement et le palier au white spirit, regarnir de graisse.
b) GRAISSAGE “courte durée” :
1°) Lubrification à l’arrêt : Palier à graisseur
Si les diagrammes ont défini des intervalles de graissage trop courts pour coïncider avec une révision générale, le palier
pourra être muni d’un graisseur. La quantité de graisse à introduire lors des appoints peut être déterminée approximativement
par la formule :
G = 0.005 D x B avec :
G = Quantité de graisse en grammes
D = Diamètre extérieur du roulement en mm
B = Largeur du roulement en mm
La lubrification peut être faite à l’arrêt ou pendant la rotation ; le mieux est de laisser le roulement tourner lentement afin
d’obtenir une répartition régulière de la graisse.
Il est important d’utiliser toujours la même qualité de graisse et d’observer la plus grande propreté.
Pour éviter le remplissage excessif du palier à la suite de plusieurs appoints, il convient de l’ouvrir de temps en temps pour
vider la graisse usagée.
2°) Lubrification “en marche” :
Palier avec soupape à graisse
Dans certains cas, les intervalles de graissage indiqués par le diagramme seront jugés trop courts car ils entraîneront :
·
Soit des arrêts pour nettoyage et graissage trop fréquents et incompatibles avec la rentabilité.
·
Soit l’engorgement du palier si l’on se borne à ajouter de la graisse neuve sans arrêter la machine pour enlever le lubrifiant usé.
Pour remédier à cet état de choses, SFK a mis au point un dispositif connu sous le nom de SOUPAPE A GRAISSE, assurant
l’évacuation automatique de la graisse usée ou en excès.
La SOUPAPE A GRAISSE intéresse particulièrement les machines fonctionnant en service continu, les paliers d’accès difficile
ou soumis à des températures élevées.
Grâce aux possibilités qu’elle offre, la lubrification “en marche” contribue à des réductions des frais d’exploitation des machines,
en supprimant les arrêts pour graissage.
Exécution du montage
a) TOLERANCE DE L’ARBRE
Pour obtenir un montage correct, bien nettoyer l’arbre et y faire glisser le manchon, le roulement, rondelle frein et l’écrou de façon
que le serrage de l’écrou se fasse en sens opposé du sens de rotation de l’arbre. Pour faciliter le déplacement du manchon le
long de l’arbre ouvrir la fente avec un tournevis. La rondelle frein doit être tournée de façon que les languettes soient inclinées
vers l’extérieur et l’écrou doit se présenter côté chanfrein vers le roulement.
Le serrage du roulement sur son manchon se fait au moyen de l’écrou. On contrôle l’opération en observant la douceur de
rotation et la facilité de déversement de la bague extérieure. L’apparition d’un début de résistance au déversement indique que
l’enfoncement suffisant est atteint.
A ce moment, la rotation doit encore être facile.
Enfin, on bloque l’écrou en rabattant la languette de la rondelle frein la plus proche de l’encoche ; si elle n’est pas exactement
en face, ne pas dévisser l’écrou mais, au contraire le serrer un peu plus.
b) LOGEMENTS
Veiller à ce que les logements du roulement soient PROPRES ET HUILES pour éviter toute formation de rouille qui risquerait
d’immobiliser axialement une bague extérieure libre.
c) QUANTITE DE GRAISSE
Si le palier doit être garni de graisse au montage, le remplissage ne doit pas se faire au-delà des 2/3 ; un excès de graisse
pourrait provoquer l’échauffement du roulement.
Pour faire participer la graisse à l’étanchéité, on prendra soin d’enduire toutes les parois du palier (pour plus de détails, voir
chap. Lubrification page précèdente).
d) MONTAGE DU CHAPEAU
Le logement du roulement a été usiné, corps de palier et chapeau assemblés.
Il est important, au montage, de les assembler de la même façon : bien prendre soin de repérer ces deux pièces au moment du
démontage. On se gardera également de remonter un chapeau sur le corps d’un autre palier.

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Réglage du pavillon de ventilateur à réaction
Pour régler le pavillon, serrer légèrement les vis du flanc d’aspiration ce qui permet de centrer celui-ci par petits coups successifs.
Dès centrage terminé, bloquer définitivement en serrant les vis du flanc aspiration.
Démontage du ventilateur
Après calage de la volute, déboulonner et retirer le flanc avant et extraire le pavillon.
Oter la vis en bout d’arbre pour retirer la turbine, si nécessaire utiliser un arrache moyeu.
Séparer la volute du tabouret, enlever les chapeaux de paliers.
Débloquer les roulements pour sortir l’arbre, ensuite déboulonner les corps de palier et les désolidariser du tabouret.
2. TRAITEMENT DE L’EAU
Dureté de l’eau
Une eau dure est une eau chargée exagérément d’ions calcium et d’ions magnésium.
La teneur en sel de Ca ou Mg caractérise son degré de dureté.
La dureté s’exprime en degrés TH (titre hydrotimétrique).
Chaque degré correspond à une concentration de 4 mg/litre de Ca et 2.43 mg/litre Mg soit 10 g de sel calcaire (CaCo.) par m3.
Exemple :
L’évaporation de 1 m3 d’eau ayant une dureté de 30°C provoque un dépôt de 30 x 10 = 300 g de sels calcaires.
IMPORTANT
Ne pas confondre la dureté de l’eau exprimée en degrés TH avec l’agressivité de l’eau exprimée en valeur PH (potentiel
hydrogène) variant de 0 à 14.
Aggressivité de l’eau
Elle caractèrise le degré d’acidité ou d’alcalinité de l’eau.
Une eau de pH < 7°, correspond à une eau acide (l’alcalinité diminue) donc aggressive, corrosive.
pH = 7°, eau neutre.
pH > 7°, eau alcaline non corrosive.
Il est noté que lorsque la température s’élève le PH diminue.
TH TH<7° TH<15° TH<30° TH>30°
Dureté de l’eau EAU DOUCE en générale EAU moyennement DURE EAU DURE ENTARTRANTE EAU TRES DURE
PH 0 14
Agressivité de l’eau
Eau acide Eau neutre Eau alcaline
CORROSION ENTARTRAGE

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Traitement de l’eau
Dans les centrales équipées de laveurs ou humidificateurs, un traitement d’eau est indispensable pour se prémunir à la fois
contre la corrosion et l’entartrage.
En effet, dans nos laveurs ou humidificateurs, la pulvérisation et l’évaporation modifient l’équilibre de l’eau qui contient
toujours des sels dissous et du gaz carbonique, d’où la variation de la dureté et de l’agressivité de l’eau recyclée.
Ceci montre que le problème est très complexe et qu’il faut être prudent dans le choix du traitement de l’eau (appareils anti-
tartre ou adoucisseurs).
Il est conseillé de s’adresser à des firmes spécialisées.
Purge de déconcentration
Outre le traitement d’eau, une purge permanente est nécessaire de façon à limiter la concentration en sels dissous.
Le débit de cette purge est un cas d’espèces et dépend avant tout de la qualité de l’eau.
C’est pourquoi il est conseillé, 3 ou 4 semaines après la mise en service, de vérifier le pH de l’eau contenue dans le bac de
réception et si nécessaire, de faire varier le débit du purge.
PURGE DE DECONCENTRATION A PREVOIR
A titre indicatif :
·
Pour une eau traitée par injection de silicate, le débit de purge doit être égal au débit évaporé.
·
Pour une eau permutée sodique avec une injection de silicate, le débit de purge est de 1/3 à 1/4 du débit évaporé.
·
Pour une eau déminéralisée avec produits anti-tartre, le débit de purge doit être de 1/10e du débit évaporé.
·
Pour une eau de qualité normale (pH 7) et de degré hygromètrique moyen (7 < TH < 15) le débit de purge doit représenter
entre 1 et 5% du débit d’eau recyclée (humidificateur).
3. ENTRETIEN DE L’HUMIDIFICATEUR A RUISSELLEMENT
Maintenance
Un entretien régulier est la clef du bon fonctionnement de l’humidificateur.
Les intervalles de maintenance dépendent pour beaucoup du taux d’évaporation, de la poussière contenue dans l’air, de la
qualité d’eau et du principe de distribution d’eau retenue (recyclage ou directe).
Inspecter l’humidificateur 4 fois par an, le nettoyer au moins 2 fois par an.
Pendant l’inspection, vérifier :
Conditions spéciales de fonctionnement
Si l’humidification doit être arrêtée pour un certain temps, l’eau du réservoir doit être vidangée et celui-ci nettoyé.
Pour des arrêts prolongés, sortir les modules et les stocker à l’abri.
Si l’humidificateur est exposé à de fortes concentrations de calcium et de bicarbonate dans l’eau, ou dans un air poussiéreux,
de plus fréquentes inspections sont à envisager.
Dans le cas d’eau recyclée le débit de déconcentration peut être augmenté. Ces actions dépendent de chaque cas et peuvent
être déterminées par essai.
Précautions avant Intervention majeure
Arrêter la pompe, ou fermer la vanne d’alimentation et laisser fonctionner la ventilation pendant environ 30 minutes, afin de
sécher l’humidificateur.
Le module est relativement fragile quand il est humide et doit être manipulé avec précautions.
1. Les surfaces d’humidification, elles doivent être humides sur les 2 faces.
Si ce n’est pas le cas, vérifier le système de distribution inclus dans le module.
2. Qu’il y a bien un débit d’eau émanant de la vanne de purge.
Sinon la nettoyer et réajuster le débit.
Lors de l’utilisation d’eau déminéralisée le débit plus faible risque d’encrasser plus
rapidement la vanne.
3. Que le module d’humidification et le réservoir soient propres.
4. Que le siphon est rempli d’eau.
5. Qu’il n’y a pas de dépôts sur faces avant et arrière de l’humidificateur.
Si c’est le cas, augmenter le débit de déconcentration de 25%.

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Détartrage
Pour détartrer les laveurs et humidificateurs, laisser la ventilation fonctionner ainsi que la pompe, après avoir chargé le bac
d’un produit spécial de détartrage (pas d’acides forts comme les acides minéraux par exemple, mais un détartrant n’attaquant
ni le zinc, ni l’aluminium) existant sous diverses marques chez les spécialistes du traitement des eaux et des surfaces.
Vidanger - rincer abondamment à l’eau claire - puis lessiver avec un autre produit spécial (pas de bases fortes comme la
soude ou la potasse) et qui se trouve chez les mêmes spécialistes.
Ce produit restera dans la charge de l’installation sans inconvénient pour celle-ci.
Nettoyage des modules
•
Déposer le panneau de fermeture
•
Déposer les clips hauts (1) et bas (2)
•
Déposer les tuyauteries (3)
Les modules peuvent être tirés en glissière (4).
Les nettoyer avec de l’eau sous pression (jet d’eau)
NB - S’assurer de la mise en place des tuyauteries d’alimentation dans l’ordre de la dépose.
Nettoyage du système de distribution au-dessus du module
La tuyauterie est facilement accessible après dépose du module.
Détacher le collier tenant le tube (1) et lever en faisant levier sur le capotage.
Sortir le tuyau de distribution (3) des colliers de maintien du capuchon.
Déposer les bouchons d’obturation de la rampe.
Nettoyer les perçages de diffusion d’eau avec un poinçon o 3 mm maxi (4) ou équivalent et finalement rincer le tuyau de
distribution.
Table of contents
Languages:
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Coway
Coway CHP-06DL user manual

CleanRooms International
CleanRooms International SAM MS 3S Series Installation, operation and maintenance instructions

Viqua
Viqua UVMAX PRO10 instruction sheet

WaterChef
WaterChef Countertop C7000 Installation, use & care guide

Smeg
Smeg WO-04 Manual use and maintenance

Elements
Elements RO-6-BF user manual

Doulton
Doulton Duo Filter Mixer Tap installation instructions

Tetra
Tetra EasyCrystal 250 instruction manual

Honeywell
Honeywell FF40 Installation instruction

BWT
BWT E1 NEU HWS Installation and operating instructions

Reflex
Reflex Exvoid A 60.3 operating manual

Stuart
Stuart Aquatron Assembly and operating instructions