Perrelet Chronograph Series User manual

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CALIBRE P-271
CHRONOGRAPH

2| HISTOIRE
LeLocLe du XVIIe
au XVIIIesIècLe
Imaginez les hauts plateaux isolés du Pays de Neuchâtel,
culminant à plus de 1000 mètres d’altitude. En ces temps-là,
les seuls moyens de locomotion reliant ce haut pays au reste
du monde sont les charrettes tirées par les chevaux ainsi que
la marche à pied. Le climat y est austère, les hivers rigoureux.
Dans ce monde où l’on chassait l’ours, le loup et le sanglier,
les conditions d’existence sont difficiles et les valeurs humaines
prennent le relais : l’entraide, la générosité pour autrui sont les
valeurs qui ont permis aux premiers habitants de développer
leurs communautés.
A cette époque, la ville du Locle fait partie de la Principauté
de Neuchâtel, possession des Rois de Prusse Frédéric1er, puis
Frédéric-Guillaume II.
L’horLogerIe du XVIIe
au XVIIIesIècLe
Alors qu’au XVIIe siècle l’horlogerie est principalement
française, allemande et anglaise, celle-ci connaît une rapide
éclosion en Suisse au début du XVIIIe siècle. Sitôt après
Genève, dans les années 1700, ce sont les Montagnes neuchâ-
teloises qui s’ouvrent à cette nouvelle activité.
Le forgeron Daniel Jean Richard (1665-1741) est reconnu
comme le père fondateur de l’horlogerie suisse.
C’est lui qui a introduit ce métier dès 1705 à La Sagne, puis
au Locle.

3HISTOIRE |
L’horlogerie vient de s’affirmer et s’implante définitivement
dans la contrée. Elle permet aux Montagnards et paysans
d’entrevoir de meilleures conditions de vie.
hIstoIre d’un brILLant horLoger
L’expérience des métiers horlogers est vieille de 30 ans lorsque
Abraham-Louis Perrelet vient au monde le 9 janvier 1729
au Locle.
Son père, Daniel Perrelet, est à la fois agriculteur et charpentier.
Au cours des longs hivers des Montagnes neuchâteloises, il
fabrique des outils, dont certains, d’une extrême finesse, sont
destinés aux horlogers. Abraham-Louis, comme tout enfant
démuni de l’époque rend quelques services en aidant ses
parents dans les travaux de la campagne et de l’atelier.
A l’âge de 20 ans, voyant que l’horlogerie prend de l’ampleur
dans les Montagnes neuchâteloises, il abandonne ces modes-
tes travaux pour se lancer pleinement dans ce nouvel artisanat
fascinant.
La première contrainte à laquelle il est confronté est celle
du manque d’outils adéquats. Il s’attache donc à combler
cette lacune en mettant au point un certain nombre d’outils,
comme l’outil à planter ou l’outil à arrondir.
Il innove, développe et met au point une série de nouvelles
combinaisons pour améliorer la marche des garde-temps.
Il est ainsi le premier, au Locle, à fabriquer des montres avec
échappement à cylindre, à duplex, à quantième et à équation.
Malgré son jeune âge, sa réputation est solidement ancrée
et son avis d’expert très sollicité.
FRANÇAIS

4| HISTOIRE
Il répond aux questions que lui posent ses collègues confrontés
aux difficultés inhérentes aux complications horlogères.
Il voit d’un rapide coup d’œil les défauts qui entravent les
réalisations de ses confrères et les aide à améliorer leurs
précieux garde-temps.
Il passe toute sa vie dans la demeure familiale, attaché à ses
racines. Il s’éteint au Locle en 1826 après avoir travaillé pen-
dant près de 80 années à développer son art, l’art horloger.
abraham
-LouIs PerreLet,
L’InVenteur
Pendant plusieurs années, il consacre la plupart de son temps à
mettre au point un système de remontage automatique fiable
et robuste (vers 1760). Dans cette idée, il y a certes la notion
utopique du mouvement perpétuel, mais surtout la notion
pratique qui permet d’éviter le fastidieux remontage à clef des
montres de poche. Vers 1770, Abraham-Louis Perrelet avait
déjà mis au point et monté plusieurs mouvements équipés
de masse de remontage dite «marteau», développant une
première version du mouvement à remontage automatique
appelé «mouvement à secousse».
Quelques années plus tard – et après plusieurs problèmes
de résistance dus aux chocs subis par le mouvement lorsque
la masse «marteau» termine sa course – il met au point un
système de masse oscillante, fixée sur l’axe central du
mouvement et appelée communément aujourd’hui «le rotor».

5HISTOIRE |
abraham
-LouIs PerreLet,
maître horLoger
Pendant des années, il est un des maîtres horlogers des
Montagnes neuchâteloises. Très adroit et pouvant compter
sur une sûreté de main extraordinaire, il reste actif jusqu’à la
fin de sa vie. Le Musée International d’Horlogerie de La Chaux-
de-Fonds (MIH) possède d’ailleurs ce qui est certainement l’une
des dernières pièces d’Abraham-Louis Perrelet, réalisée lorsqu’il
avait 96 ans…
Abraham-Louis Perrelet a beaucoup d’élèves, dont certains
lui feront honneur. Parmi ceux-ci, on distinguera notamment
Jacques-Frédéric Houriet, à qui l’on prête le titre de «père
de la chronométrie suisse» et qui est, durant deux ans, son
apprenti avant de partir travailler avec Julien Leroy à Paris.
Il est également en relations étroites avec Abraham-Louis
Breguet et Louis Berthoud. L’un de ses plus brillants élèves
sera sans conteste son petit-fils, Louis-Frédéric Perrelet.
LouIs-FrédérIc PerreLet,
horLoger àLa cour de France
Le flambeau du génie horloger s’est transmis d’Abraham-Louis
à son petit-fils, Louis-Frédéric Perrelet. Celui-ci est né près du
Locle le 14 mai 1781.
Dès son plus jeune âge il manifeste une grande attirance pour
la mécanique et les mathématiques. Devenu très habile ouvrier
dans l’atelier de son grand-père, Louis-Frédéric quitte Le Locle
pour Paris afin de parfaire son instruction. Abraham-Louis
FRANÇAIS

6| HISTOIRE
Breguet, illustre horloger, l’engage dans ses ateliers et le forme
à la fabrication de pièces compliquées.
Le début de sa carrière indépendante est marqué par
l’invention d’une pendule astronomique qu’il avait conçue en
1815. Cette pendule fut présentée à l’Exposition de 1823 où
elle obtint un grand succès.
Elle fut récompensée d’une médaille d’argent et devient
propriété du roi Louis XVIII.
Dès lors il va de succès en succès et devient l’un des horlo-
gers de trois Rois de France: Louis XVIII, Charles X et Louis-
Philippe.
Parmi ses inventions, appliquées des horloges marines aux
instruments de mesure, il fait breveter en 1827 un compteur
chronomètre avec fonction rattrapante. Les pièces qu’il
fabrique pour l’exposition de 1834 lui valent un honneur
suprême: il est consacré Chevalier de la Légion d’Honneur,
en récompense de son talent et de sa persévérance.
Louis-Frédéric s’engage également dans la formation des
jeunes horlogers.
Il veut publier un traité d’horlogerie à l’intention des jeunes
élèves mais sa santé ne lui permet malheureusement pas de
mener ce projet à terme. Il s’éteint en janvier 1854.
Une grande partie des pièces de musées et de collections
privées portant la signature des Perrelet sont de la main de
Louis-Frédéric; ces montres, uniques, sont les témoignages
vivants du savoir-faire éblouissant de l’époque.

7HISTOIRE |
InterPrétatIon de notre hérItage
Toutes les montres Perrelet sont équipées de mouvements à
remontage automatique. C’est un principe auquel la marque
ne déroge pas depuis plus de 200 ans.
Après avoir mis en avant ce système en créant le premier
mouvement à double rotor en 1995 (Calibre Perrelet P-181)
qui permet de voir un rotor côté cadran et donc de visualiser
la fonction de remontage automatique, la collection Perrelet
s’enrichit aujourd’hui d’un nouveau mouvement de base,
l’Alternance 10. Entièrement manufacturé, décoré, réglé et
assemblé à l’intérieur de nos sociétés sœurs, l’Alternance 10
devient naturellement notre référence horlogère et équipe
désormais une grande partie de nos précieux garde-temps.
Un soin tout particulier et exclusif est également apporté à
la masse oscillante.
L’interprétation contemporaine de l’histoire Perrelet est pour
nous une façon de rendre hommage à celui qui fut un des
plus grands horlogers de son époque, Abraham-Louis Perrelet.
Dès lors, chaque propriétaire de montre signée par Perrelet
devient l’un des gardiens du temps et de l’histoire horlogère.
FRANÇAIS

8| GARANTIE
garantIe InternatIonaLe
Nous vous félicitons d’avoir acheté cette montre-bracelet
Perrelet de qualité supérieure, car le nom Perrelet est synonyme
de produits de haut de gamme, de matériaux sélectionnés,
d’une finition et d’une précision extrêmes. Tous nos modèles
sont fabriqués en Suisse par nos horlogers. Voilà pourquoi
Perrelet vous accorde une garantie de 36 mois sur les vices du
matériel et de fabrication, valable à partir de la date d’achat.
Pour profiter des prestations dues au titre de la garantie,
vous avez impérativement besoin du coupon du bulletin de
garantie internationale, pourvu de la date d’achat, du cachet
et de la signature du revendeur. Vous le trouverez à la dernière
page de cette brochure.
Dans tous les cas, faites appel à un revendeur spécialisé officiel
Perrelet ou à un centre de service après-vente Perrelet.
Les cas suivants sont toutefois exclus de la garantie: les dom-
mages causés par des accidents, une manipulation incorrecte,
un manque de soin ou des interventions de tiers non autorisés
ainsi que d’éventuels dommages consécutifs qui y sont dus.
Ne font également pas partie de la garantie l’usure normale,
le bris de verre de montre et le bracelet-montre en cuir. Toute
autre prétention vis-à-vis de Perrelet SA telle que, la réduction
du prix, les dommages-intérêts ou l’échange de la montre
est exclue.

9GARANTIE |
Bracelet en cuir
Les bracelets en cuir de Perrelet sont fabriqués en cuir ultrafin
de qualité supérieure. Si le bracelet est exposé à l’humidité
et à l’eau, ceci peut entraîner une accélération de l’usure.
Les montres avec un bracelet en cuir ne devraient pas être
portées pendant le bain ou la douche.
Maintenance
Pour assurer un fonctionnement et une étanchéité durables, il
serait bon que vous fassiez contrôler votre montre à intervalles
réguliers (1fois par an est recommandé) par un revendeur
officiel Perrelet ou par un centre de service après-vente
Perrelet.
FRANÇAIS

10 | CALIBRE P-271
chronograPhe
caLIbre PerreLet P-271
Nous vous félicitons de l’acquisition de votre montre Perrelet
et vous remercions de votre confiance.
Alliant précision et performance, le calibre Perrelet P-271 qui
équipe votre garde-temps perpétue la tradition d’excellence
instaurée par Abraham-Louis Perrelet, inventeur du mouve-
ment à remontage automatique en 1777.
Respectant les codes esthétiques de ce modèle, la masse
oscillante, révélant un «P.» taillé, témoigne un design particu-
lier. Les ponts sont eux décorés «Côtes de Genève».
Votre nouveau chronographe vous permet de mesurer un
temps s’écoulant entre deux événements avec précision. Une
fois celui-ci écoulé, vous pouvez simplement remettre à zéro
les compteurs ou reprendre la mesure à volonté.
Nous vous invitons à consulter les instructions d’utilisation et
vous souhaitons une excellente immersion dans l’univers des
garde-temps Perrelet.

11CALIBRE P-271 |
FRANÇAIS
données technIques
du mouVement
– Epaisseur du mouvement de base, masse oscillante
comprise: 7.05 mm
– Diamètre d’encageage: 30.00 mm
– Diamètre total du mouvement: 30.00 mm
– Alternances / heure: 28’800 (4 Hz)
– Empierrage: 57rubis
– Autonomie de fonctionnement du mouvement en
armage maximum: 42heures (40-44)
– Remontage automatique avec masse oscillante montée
sur roulement à billes
– Système antichoc sur le balancier: Incabloc
– Dispositif de réglage fin

12 | CALIBRE P-271
descrIPtIon de La montre
Indications fournies par la montre
– Heures
– Minutes
– Secondes (petite aiguille sur le compteur à 3 h)
– Date à 4h
Par son chronographe, elle mesure des intervalles de temps à la
seconde (aiguille centrale), en totalisant les minutes (compteur
à 9h indexé sur 30 minutes) et les heures (compteur à 6 h
indexé sur 12 heures).
Indications selon schéma
1 Aiguille des heures
2 Aiguille des minutes
3 Aiguille des secondes
4 Aiguille de chronographe (seconde)
5 Aiguille compteur des minutes chronographe
(jusqu’à 30 min)
6 Aiguille compteur des heures chronographe
(jusqu’à 12 h)
7 Guichet de date
8 Poussoir de la fonction chronographe
1re pression : départ
2e pression: arrêt
9 Poussoir de retour à zéro du chronographe

13CALIBRE P-271 |
FRANÇAIS
Votre montre est équipée d’une couronne vissée à
4 positions:
A Couronne en position vissée (position au porter)
B Couronne en position de remontage manuel du mouvement
C Couronne en position de correction rapide de la date
D Couronne en position de mise à l’heure avec stop seconde
Votre montre est équipée de poussoirs vissés à
2 positions :
E Poussoir en position vissé (position au porter)
F Poussoir en position de fonctionnement

14 | CALIBRE P-271
FonctIons de base
Mise à l’heure de la montre
Dévisser la couronne en tournant vers l’arrière. Tirer la couronne
en position D. La mise à l’heure peut alors s’effectuer sans
risque en tournant la couronne vers l’avant ou vers l’arrière
(voir note 1).
Repousser la couronne en position B.
Revisser la couronne en appuyant et en tournant vers l’avant.
Correction rapide de la date
Dévisser la couronne en la tournant dans le sens anti-horaire.
Tirer la couronne en position D et la tourner vers l’avant jusqu’à
ce que la date change et que les aiguilles se trouvent entre
2h et 4h (du matin).
Repousser la couronne en position C et la tourner dans le sens
anti-horaire jusqu’à ce que la date précédant le jour à afficher
apparaisse dans le guichet.
Retirer la couronne en position D et la tourner dans le sens
horaire jusqu’à obtention de la date et de l’heure désirées
(voir note 2).
Repousser la couronne en position B.
Revisser la couronne, appuyer et tourner dans le sens horaire.
Remontage de la montre
En cas d’arrêt de la montre, quelques tours de couronne
(en position B) suffisent pour la mettre en marche. Ensuite,
son remontage est assuré par les simples mouvements de
l’utilisateur.
Note 1
Pour toute mise à l’heure effectuée dans le sens anti-horaire
en passant par minuit, le porteur doit amener les aiguilles au

15CALIBRE P-271 |
FRANÇAIS
moins jusqu’à 20 heures. Il pourra ensuite régler sa montre sur
22 heures par exemple. Si cette opération n’est pas effectuée
comme décrite ci-dessus, la date ne sautera pas à minuit, mais
seulement 24 heures plus tard.
Note 2
La correction rapide de la date n’est pas recommandée entre
20 heures et 1 heure. Si toutefois le porteur décide de corriger
sa montre, à 22 heures par exemple, la date ne sautera pas à
minuit, mais seulement 24 heures plus tard.
FonctIons du chronograPhe
Départ
Appuyer sur le poussoir (8) qui commande le départ de
l’aiguille de chronographe (4), du compteur des minutes (5)
et du compteur des heures (6).
Arrêt
Une nouvelle pression sur le poussoir (8) permet de stopper
le chronographe.
Remise à zéro
Après l’arrêt du chronographe (poussoir 8), une pression sur
le poussoir (9) permet de remettre les aiguilles à zéro.
Continuation d’un chronométrage
Après le premier arrêt, le chronographe peut être remis en
marche et stoppé à volonté sans nécessairement être remis à
zéro. Pendant toutes ces opérations, la montre continue de
fonctionner normalement.

16 | HISTORY
LeLocLe In the 17th
and 18th centurIes
Imagine the lofty, isolated plateau of the Neuchâtel country-
side, reaching heights of up to 1000 metres. At this period,
the only means of descent from this elevated land to the rest
of the world was by foot or in horse-drawn carts. The climate
was harsh, with severe winters.
Bear, wolf and boar were hunted here. The conditions in
which people had to exist were difficult, and human values
were essential: mutual support and generosity enabled the
first inhabitants to build their communities.
At this time, the town of Le Locle formed part of the Prin-
cipality of Neuchâtel, possession of the Kings of Prussia,
Frederick I, then Frederick-William II.
Watch and cLock
-
makIng In
the 17th and 18th centurIes
During the 17th century, watch and clock-making was mainly
a French, German and English trade, but at the beginning of
the 18th century it flowered rapidly in Switzerland. As soon
as this new activity was established in Geneva, during the
1700s, it also took root in the Neuchâtel mountains.
A blacksmith, Daniel Jean Richard (1665-1741) is acknow-
ledged as the founding father of Swiss watchmaking.
It was he who introduced the trade first to La Sagne in 1705,
then to Le Locle.

17HISTORY |
Watchmaking was now well-established and definitively
recognised as a Swiss occupation. It provided the mountain
dwellers and peasants to glimpse a better way of life.
the story oF
abrILLIant Watchmaker
Watchmaking as a profession had been established in Le Locle
for 30 years, when Abraham-Louis Perrelet was born there
on January 9th 1729.
His father, Daniel Perrelet, was both a farmer and a carpenter.
During the long winters in the Neuchâtel mountains, he made
tools, including some extremely fine ones intended for watch-
makers. Like any deprived child of the period, Abraham-Louis
made himself useful, helping his parents in the fields and in
the workshop.
At the age of 20, seeing that watchmaking was increasing in
scale in the Neuchâtel mountains, he gave up his humble
work to commit himself fully to this fascinating new craft.
The first problem he encountered was the lack of proper tools.
He set himself to overcome this deficiency by designing and
producing a number of tools himself, such as the uprighting
tool or the rounding tool.
He invented, developed and refined a series of new combina-
tions to improve the performance of timepieces.
He was, for example, the first person in Le Locle, to make
watches with cylinder and duplex escapements, as well as
calendar and equation of time functions. Despite his youth,
he built himself a solid reputation, and he was widely con-
sulted as an expert.
ENGLISH

18 | HISTORY
He could answer questions put to him by his colleagues when
they were faced with the difficulties involved in watch com-
plications. He could see at a glance the faults that prevented
his fellow-watchmakers from achieving their aims, and help
them to improve their precious time-keepers.
He spent his whole life firmly rooted to his family home. He
died in Le Locle in 1826 after working for almost 80 years to
perfect his art, the art of watchmaking.
abraham
-LouIs PerreLet
the InVentor
For many years, he devoted most of his time to developing
a reliable and strong automatic winding mechanism (around
1760). He certainly cherished utopian ideas of perpetual
motion in this, but above all, he had the very practical aim
of eliminating the tedious task of rewinding pocket watches
with a key. Around 1770 Abraham-Louis Perrelet had already
developed and fitted several movements, with a so-called
"hammer" oscillating weight, using an initial version of the
automatic winding movement called mouvement à secousse
or “jerking movement”.
A few years later – and after many resistance-related problems
associated with the shocks suffered by the movement when
the "hammer" weight reaches the end of its travel – he finally
developed an oscillating weight system, fitted to the central
axis of the movement, and now usually known as the "rotor".

19HISTORY |
abraham
-LouIs PerreLet
the master-Watchmaker
For many years, he was one of the master watchmakers in
the Neuchâtel mountains. He remained active, skilled and
extremely deft until the very end of his life. The International
Watchmaking Museum in La Chaux-de-Fonds (MIH) has on
display what is certainly one of Abraham-Louis Perrelet’s last
pieces, made when he was 96 years old. Abraham-Louis
Perrelet had many pupils, some of which were a credit to him.
These include in particular Jacques-Frédéric Houriet, consid-
ered the "father of Swiss chronometry" who was for two
years his apprentice before leaving to work with Julien Leroy
in Paris. He also worked closely with Abraham-Louis Breguet
and Louis Berthoud. One of his most outstanding pupils was
undoubtedly his grandson, Louis-Frédéric Perrelet.
LouIs-FrédérIc PerreLet,
Watchmaker oF the French court
Abraham-Louis handed on the torch of the spirit of watch-
making to his grandson, Louis-Frédéric Perrelet, born near
Le Locle on May 14th 1781. From his earliest years he showed
a great interest in mechanics and mathematics. Having
learned his skills thoroughly as a craftsman in his grandfather’s
workshop, Louis-Frédéric left Le Locle for Paris to complete
his studies. Abraham-Louis Breguet, the famous watchmaker,
took him on in his own workshops, and trained him in manu-
facturing complicated timepieces.
ENGLISH

20 | HISTORY
The start of his independent working life was marked by his
invention of an astronomical pendulum, which he conceived
in 1815. This pendulum was shown to great acclaim at the
1823 Universal Exposition in Paris.
It won a silver medal, and was presented to King Louis XVIII.
He went from one success to another after this, and became
watchmaker to three kings of France: Louis XVIII, Charles X
and Louis-Philippe.
Among his inventions, applied to timepieces ranging from
marine watches to measuring instruments, he patented a
split-second precision stopwatch, in 1827. The timepieces he
made for the 1834 exhibition won him a supreme honour:
he was made a Chevalier of the Légion d’Honneur, as a reward
for his talent and perseverance in his profession.
Louis-Frédéric was also involved in training young watch-
makers.
He intended to publish a treatise on horology, for young
students, but unfortunately his health prevented him from
completing this project. He died in January 1854.
Many items in museums and private collections bearing the
Perrelet signature are from the hand of Louis-Frédéric; these
unique watches are living examples of the dazzling skills and
knowledge of this period.
Table of contents
Languages:
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Perrelet
Perrelet Skeleton Chronograph Series User manual

Perrelet
Perrelet Double Rotor Series User manual

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Perrelet WEEKEND Series User manual

Perrelet
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Perrelet
Perrelet Classic 3 Hands-Date Series User manual

Perrelet
Perrelet P-311 User manual

Perrelet
Perrelet Double Rotor Series User manual

Perrelet
Perrelet TURBINE Series User manual

Perrelet
Perrelet TURBINE Series User manual

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Perrelet CLASSIC Series User manual