Perrelet CLASSIC Series User manual

FRANÇAISDEUTSCHITALIANO
Р УССКИЙ
TÜRKÇE ENGLISHESPAÑOL
Français 2
English 16
Deutsch 30
Italiano 44
Español 58
PУCCKИЙ 72
日本語 86
中文 100
Türkçe 114
143
中文
CALIBERS P-321 & P-391
CLASSIC

2| HISTOIRE
LeLocLe du XVIIe
au XVIIIesIècLe
Imaginez les hauts plateaux isolés du Pays de Neuchâtel,
culminant à plus de 1000 mètres d’altitude. En ces temps-là,
les seuls moyens de locomotion reliant ce haut pays au reste
du monde sont les charrettes tirées par les chevaux ainsi que
la marche à pied. Le climat y est austère, les hivers rigoureux.
Dans ce monde où l’on chassait l’ours, le loup et le sanglier,
les conditions d’existence sont difficiles et les valeurs humaines
prennent le relais : l’entraide, la générosité pour autrui sont
les valeurs qui ont permis aux premiers habitants de développer
leurs communautés.
A cette époque, la ville du Locle fait partie de la Principauté
de Neuchâtel, possession des Rois de Prusse Frédéric 1er, puis
Frédéric-Guillaume II.
L’horLogerIe du XVIIe
au XVIIIesIècLe
Alors qu’au XVII
e
siècle l’horlogerie est principalement
française, allemande et anglaise, celle-ci connaît une rapide
éclosion en Suisse au début du XVIII
e
siècle. Sitôt après
Genève, dans les années 1700, ce sont les Montagnes Neu-
châteloises qui s’ouvrent à cette nouvelle activité.
Le forgeron Daniel Jean Richard (1665-1741) est reconnu
comme le père fondateur de l’horlogerie suisse.
C’est lui qui a introduit ce métier dès 1705 à La Sagne, puis
au Locle.

3HISTOIRE |
L’horlogerie vient de s’affirmer et s’implante définitivement
dans la contrée. Elle permet aux Montagnards et paysans
d’entrevoir de meilleures conditions de vie.
hIstoIre d’un brILLant horLoger
L’expérience des métiers horlogers est vieille de 30 ans lorsque
Abraham-Louis Perrelet vient au monde le 9 janvier 1729 au
Locle.
Son père, Daniel Perrelet, est à la fois agriculteur et charpentier.
Au cours des longs hivers des Montagnes Neuchâteloises, il
fabrique des outils, dont certains, d’une extrême finesse, sont
destinés aux horlogers. Abraham-Louis, comme tout enfant
démuni de l’époque rend quelques services en aidant ses
parents dans les travaux de la campagne et de l’atelier.
A l’âge de 20 ans, voyant que l’horlogerie prend de l’ampleur
dans les Montagnes Neuchâteloises, il abandonne ces modes-
tes travaux pour se lancer pleinement dans ce nouvel artisanat
fascinant.
La première contrainte à laquelle il est confronté est celle du
manque d’outils adéquats. Il s’attache donc à combler cette
lacune en mettant au point un certain nombre d’outils,
comme l’outil à planter ou l’outil à arrondir.
Il innove, développe et met au point une série de nouvelles
combinaisons pour améliorer la marche des garde-temps.
Il est ainsi le premier, au Locle, à fabriquer des montres avec
échappement à cylindre, à duplex, à quantième et à équation.
Malgré son jeune âge, sa réputation est solidement ancrée
et son avis d’expert très sollicité.
FRANÇAIS

4| HISTOIRE
Il répond aux questions que lui posent ses collègues confrontés
aux difficultés inhérentes aux complications horlogères.
Il voit d’un rapide coup d’œil les défauts qui entravent les
réalisations de ses confrères et les aide à améliorer leurs
précieux garde-temps.
Il passe toute sa vie dans la demeure familiale, attaché à ses
racines. Il s’éteint au Locle en 1826 après avoir travaillé
pendant près de 80 années à développer son art, l’art horloger.
abraham
-LouIs PerreLet,
L’InVenteur
Pendant plusieurs années, il consacre la plupart de son temps
à mettre au point un système de remontage automatique
fiable et robuste (vers 1760). Dans cette idée, il y a certes la
notion utopique du mouvement perpétuel, mais surtout la
notion pratique qui permet d’éviter le fastidieux remontage
à clef des montres de poche. Vers 1770, Abraham-Louis
Perrelet avait déjà mis au point et monté plusieurs mouvements
équipés de masse de remontage dite «marteau», développant
une première version du mouvement à remontage auto-
matique appelé «mouvement à secousse».
Quelques années plus tard – et après plusieurs problèmes de
résistance dus aux chocs subis par le mouvement lorsque la
masse «marteau» termine sa course – il met au point un
système de masse oscillante, fixée sur l’axe central du
mouvement et appelée communément aujourd’hui «le rotor».

5HISTOIRE |
abraham
-LouIs PerreLet,
maître horLoger
Pendant des années, il est un des maîtres horlogers des
Montagnes Neuchâteloises. Très adroit et pouvant compter sur
une sûreté de main extraordinaire, il reste actif jusqu’à la fin
de sa vie. Le Musée International d’Horlogerie de La Chaux-
de-Fonds (MIH) possède d’ailleurs ce qui est certainement l’une
des dernières pièces d’Abraham-Louis Perrelet, réalisée lorsqu’il
avait 96 ans…
Abraham-Louis Perrelet a beaucoup d’élèves, dont certains
lui feront honneur. Parmi ceux-ci, on distinguera notamment
Jacques-Frédéric Houriet, à qui l’on prête le titre de «père de
la chronométrie suisse» et qui est, durant deux ans, son
apprenti avant de partir travailler avec Julien Leroy à Paris.
Il est également en relations étroites avec Abraham-Louis
Breguet et Louis Berthoud. L’un de ses plus brillants élèves
sera sans conteste son petit-fils, Louis-Frédéric Perrelet.
LouIs-FrédérIc PerreLet,
horLoger àLa cour de France
Le flambeau du génie horloger s’est transmis d’Abraham-Louis
à son petit fils, Louis-Frédéric Perrelet. Celui-ci est né près du
Locle le 14 mai 1781.
Dès son plus jeune âge il manifeste une grande attirance pour
la mécanique et les mathématiques. Devenu très habile
ouvrier dans l’atelier de son grand-père, Louis-Frédéric quitte
Le Locle pour Paris afin de parfaire son instruction. Abraham-
FRANÇAIS

6| HISTOIRE
Louis Breguet, illustre horloger, l’engage dans ses ateliers et
le forme à la fabrication de pièces compliquées.
Le début de sa carrière indépendante est marqué par l’inven-
tion d’une pendule astronomique qu’il avait conçue en 1815.
Cette pendule fut présentée à l’Exposition de 1823 où elle
obtint un grand succès.
Elle fut récompensée d’une médaille d’argent et devient
propriété du roi Louis XVIII.
Dès lors il va de succès en succès et devient l’un des horlo-
gers de trois Rois de France: Louis XVIII, Charles X et Louis-
Philippe.
Parmi ses inventions, appliquées des horloges marines aux
instruments de mesure, il fait breveter en 1827 un compteur
chronomètre avec fonction rattrapante. Les pièces qu’il
fabrique pour l’exposition de 1834 lui valent un honneur
suprême: il est consacré Chevalier de la Légion d’Honneur,
en récompense de son talent et de sa persévérance.
Louis-Frédéric s’engage également dans la formation des
jeunes horlogers.
Il veut publier un traité d’horlogerie à l’intention des jeunes
élèves mais sa santé ne lui permet malheureusement pas de
mener ce projet à terme. Il s’éteint en janvier 1854.
Une grande partie des pièces de musées et de collections
privées portant la signature des Perrelet sont de la main de
Louis-Frédéric; ces montres, uniques, sont les témoignages
vivants du savoir-faire éblouissant de l’époque.

7HISTOIRE |
InterPrétatIon de notre hérItage
Toutes les montres Perrelet sont équipées de mouvements à
remontage automatique. C’est un principe auquel la marque
ne déroge pas depuis plus de 200 ans.
Après avoir mis en avant ce système en créant le premier
mouvement à double rotor en 1995 (Calibre Perrelet P-181)
qui permet de voir un rotor côté cadran et donc de visualiser
la fonction de remontage automatique, la collection Perrelet
s’enrichit aujourd’hui d’un nouveau mouvement de base, le
calibre P-321. Entièrement manufacturé, décoré, réglé et
assemblé à l’intérieur de nos sociétés sœurs, le calibre P-321
devient naturellement notre référence horlogère et équipe
désormais une grande partie de nos précieux garde-temps.
Un soin tout particulier et exclusif est également apporté à
la masse oscillante.
L’interprétation contemporaine de l’histoire Perrelet est pour
nous une façon de rendre hommage à celui qui fut un des
plus grands horlogers de son époque, Abraham-Louis Perrelet.
Dès lors, chaque propriétaire de montre signée par Perrelet
devient l’un des gardiens du temps et de l’histoire horlogère.
FRANÇAIS

8| GARANTIE
garantIe InternatIonaLe
Nous vous félicitons d’avoir acheté cette montre-bracelet
Perrelet de qualité supérieure, car le nom Perrelet est syno-
nyme de produits de haut de gamme, de matériaux
sélectionnés, d’une finition et d’une précision extrêmes. Tous
nos modèles sont fabriqués en Suisse par nos horlogers. Voilà
pourquoi Perrelet vous accorde une garantie de 36 mois sur
les vices du matériel et de fabrication, valable à partir de la
date d’achat.
Pour profiter des prestations dues au titre de la garantie, vous
avez impérativement besoin du coupon du bulletin de
garantie internationale, pourvu de la date d’achat, du cachet
et de la signature du revendeur. Vous le trouverez à la dernière
page de cette brochure.
Dans tous les cas, faites appel à un revendeur spécialisé officiel
Perrelet ou à un centre de service après-vente Perrelet.
Les cas suivants sont toutefois exclus de la garantie: les dom-
mages causés par des accidents, une manipulation incorrecte,
un manque de soin ou des interventions de tiers non autorisés
ainsi que d’éventuels dommages consécutifs qui y sont dus.
Ne font également pas partie de la garantie l’usure normale,
le bris de verre de montre et le bracelet-montre en cuir. Toute
autre prétention vis-à-vis de Perrelet SA telle que, la réduction
du prix, les dommages-intérêts ou l’échange de la montre est
exclue.

9GARANTIE |
Bracelet en cuir
Les bracelets en cuir de Perrelet sont fabriqués en cuir ultrafin
de qualité supérieure. Si le bracelet est exposé à l’humidité
et à l’eau, ceci peut entraîner une accélération de l’usure. Les
montres avec un bracelet en cuir ne devraient pas être portées
pendant le bain ou la douche.
Maintenance
Pour assurer un fonctionnement et une étanchéité durables,
il serait bon que vous fassiez contrôler votre montre à
intervalles réguliers (1fois par an est recommandé) par un
revendeur officiel Perrelet ou par un centre de service après-
vente Perrelet.
FRANÇAIS

10 | CALIBRES P-321 & P-391
LacLassIque 3 aIguILLes,
date et baLancIer VIsIbLe
caLIbres P-321 & P-391
Nous vous félicitons de l’acquisition de votre montre Perrelet et
vous remercions de votre confiance.
Le soin apporté à la décoration de chacun de nos mouvements,
est une tradition perpétuée par les artisans horlogers et les
créateurs des garde-temps Perrelet afin de rendre hommage à
Abraham-Louis Perrelet et à son invention du mouvement à
remontage automatique en 1777. Cet ingénieux système, repris
par tous les autres horlogers, permet à la montre de fonctionner
grâce à la simple énergie produite par les mouvements du porteur.
Votre montre est équipée du calibre exclusif Perrelet P-321 à
remontage automatique, entièrement manufacturé au sein de
ses ateliers. Respectant les codes esthétiques de la marque, la
masse oscillante, révélant un «P.» taillé, témoigne un design
particulier. Les ponts sont eux décorés «Côtes de Genève». Le
précieux calibre se laisse admirer grâce à un fond vitré équipé
d'une glace saphir.
Chez les modèles classiques Perrelet, la simplicité des indications
(heure, minute, seconde centrale et date) permet une lisibilité
optimale et apporte une touche d’élégance. Fidèles aux codes
esthétiques Perrelet, ces collections sont à la fois contemporaines
et intemporelles.
L’évolution du calibre P-321 et du savoir-faire de la marque a
donné naissance au calibre P-391. L'ouverture du cadran à
6 heures remplace le quantième et permet ainsi d’observer le
cœur du mouvement et d’y admirer ses battements, d'où une
perception encore plus dynamique du temps.
Nous vous invitons à consulter les instructions d’utilisation et
vous souhaitons une excellente immersion dans l’univers des
garde-temps Perrelet.

11CALIBRES P-321 & P-391 |
FRANÇAIS
données technIques
du mouVement
P-321 – 3 aiguilles-date
– Epaisseur du mouvement de base, masse oscillante
comprise: 3,85 mm
– Diamètre d’encageage : 25,60 mm
– Diamètre total du mouvement: 26,20 mm
– Alternances/heure: 28’800 (4 Hz)
– Empierrage : 25 rubis
– Nombre de composants : 93
– Autonomie de fonctionnement du mouvement en
armage maximum: 42 heures
– Platine : perlée, rhodiée
– Ponts : Côtes de Genève, rhodiés
– Masse oscillante : évidée et décorée Perrelet
– Remontage automatique avec masse oscillante montée
sur roulement à billes
– Système antichoc sur le balancier : Incabloc®
– Dispositif de réglage fin
P-391 – Balancier visible
– Spécialité : balancier visible

12 | CALIBRE P-321
descrIPtIon de La montre
P-321 – 3 aiguilles-date (schéma 1)
Indications fournies par la montre
– Heures
– Minutes
– Secondes
– Date à 6 h
Indications selon schéma
1 Aiguille des heures
2 Aiguille des minutes
3 Aiguille des secondes
4 Guichet de date
Votre montre est équipée d’une couronne à 3positions:
A Couronne en position de remontage manuel du mouvement
(position au porter)
B Couronne en position de correction rapide de la date
C Couronne en position de mise à l’heure avec stop seconde

13CALIBRE P-321 |
FRANÇAIS
FonctIons de base
Mise à l’heure de la montre
Tirer la couronne en position C. La mise à l’heure peut alors
s’effectuer en tournant la couronne vers l’avant ou vers
l’arrière.
Correction rapide de la date
Tirer la couronne en position B. La correction de la date peut
alors s’effectuer en tournant la couronne vers l’arrière.
Remontage de la montre
En cas d’arrêt de la montre, quelques tours de couronne (en
position A) suffisent pour la mettre en marche. Ensuite, son
remontage est assuré par les simples mouvements du poignet
de l’utilisateur.

14 | CALIBRE P-391
descrIPtIon de La montre
P-391 – Balancier visible (schéma 2)
Indications fournies par la montre
– Heures
– Minutes
– Secondes
– Balancier visible à 6 h
Indications selon schéma
1 Aiguille des heures
2 Aiguille des minutes
3 Aiguille des secondes
Votre montre est équipée d’une couronne à 2 positions:
A Couronne en position de remontage manuel du mouvement
(position au porter)
B Couronne en position de mise à l’heure avec stop seconde

15CALIBRE P-391 |
FonctIons de base
Mise à l’heure de la montre
Tirer la couronne en position B. La mise à l’heure peut alors
s’effectuer en tournant la couronne vers l’avant ou vers
l’arrière.
Remontage de la montre
En cas d’arrêt de la montre, quelques tours de couronne (en
position A) suffisent pour la mettre en marche. Ensuite, son
remontage est assuré par les simples mouvements du poignet
de l’utilisateur.
FRANÇAIS

16 | HISTORY
LeLocLe In the 17th
and 18th centurIes
Imagine the lofty, isolated plateau of the Neuchâtel country-
side, reaching heights of up to 1000 metres. At this period,
the only means of descent from this elevated land to the rest
of the world is by foot or in horse-drawn carts. The climate
is harsh, with severe winters.
Bear, wolf and boar are hunted here. The conditions in which
people have to exist are difficult, and human values take over:
mutual support and generosity enabled the first inhabitants
to build their communities.
At this time, the town of Le Locle formed part of the
Principality of Neuchâtel, a territory owned by the Kings of
Prussia, Frederick I, then Frederick-William II.
Watch and cLock
-
makIng In
the 17th and 18th centurIes
During the 17th century, watch and clock-making was mainly
a French, German and English trade, but at the beginning of
the 18th century it flowered rapidly in Switzerland. As soon
as this new activity was established in Geneva, during the
1700s, it also took root in the Neuchâtel mountains.
A blacksmith, Daniel Jean Richard (1665-1741) is acknowl-
edged as the founding father of Swiss watchmaking.
It was he who introduced the trade first to La Sagne in 1705,
then to Le Locle.

17HISTORY |
Watchmaking was now well-established and definitively
recognised as a Swiss occupation. It enabled the mountain
dwellers and peasants to glimpse a better way of life.
the story oF abrILLIant
Watchmaker
Watchmaking as a profession had been established in Le Locle
for 30 years, when Abraham-Louis Perrelet was born there
on 9 January 1729.
His father, Daniel Perrelet, was both a farmer and a carpenter.
During the long winters in the Neuchâtel mountains, he made
tools, including some extremely fine ones intended for watch-
makers. Like any deprived child of the period, Abraham-Louis
made himself useful, helping his parents in the fields and in
the workshop.
At the age of 20, seeing that watchmaking was increasing in
scale in the Neuchâtel mountains, he gave up his humble
work to commit himself fully to this fascinating new craft.
The first problem he encountered was the lack of proper tools.
He set himself the task of overcoming this deficiency by
designing and producing a number of tools himself, such as
the planter or the rounding tool.
He invented, developed and refined a series of new combina-
tions to improve the performance of timepieces.
He was, for example, the first person in Le Locle to make
watches with cylinder and duplex escapements, date and
equation. Despite his youth, he built himself a solid reputation,
and he was widely consulted as an expert.
ENGLISH

18 | HISTORY
He could answer questions put to him by his colleagues when
they were faced with the difficulties involved in watch com-
plications. He could see at a glance the faults that prevented
his fellow-watchmakers from achieving their aims, and help
them to improve their precious time-keepers.
He spent his whole life firmly rooted to his family home. He
died in Le Locle in 1826 after working for almost 80 years to
perfect his art, the art of the watchmaker.
abraham
-LouIs PerreLet
the InVentor
For many years, he devoted most of his time to developing
a reliable and strong automatic winding mechanism (around
1760). In doing so he certainly cherished utopian ideas of
perpetual motion, but above all, he had the very practical
aim of eliminating the tedious task of rewinding pocket
watches with a key. Around 1770 Abraham-Louis Perrelet
had already developed and fitted several movements with a
so-called "hammer" oscillating weight, using an initial ver-
sion of the automatic winding movement called the "mouve-
ment à secousses" because it was rewound by a jerking
motion.
A few years later – and after many resistance-related problems
associated with the shocks sustained by the movement when
the "hammer" weight reaches the end of its travel – he finally
developed an oscillating weight system, fixed onto the central
shaft of the movement, and now usually known as the
"rotor".

19HISTORY |
abraham
-LouIs PerreLet
the master-Watchmaker
For many years, he was one of the master watchmakers in
the Neuchâtel mountains. He remained active until the very
end of his life, very skilful, with extraordinary sureness of
touch. The International Watchmaking Museum in La Chaux-
de-Fonds (MIH) has on display what is certainly one of
Abraham-Louis Perrelet’s last pieces, made when he was
96 years old. Abraham-Louis Perrelet had many pupils, some
of which were a credit to him. These include in particular
Jacques-Frédéric Houriet, regarded as the "father of Swiss
chronometry", who served for two years as his apprentice
before leaving to work with Julien Leroy in Paris. He also
worked closely with Abraham-Louis Breguet and Louis
Berthoud. One of his most outstanding pupils was undoubt-
edly his grandson, Louis-Frédéric Perrelet.
LouIs-FrédérIc PerreLet,
Watchmaker to the kIng oF France
Abraham-Louis passed on the torch of the watchmaking spirit
to his grandson, Louis-Frédéric Perrelet, born near Le Locle
on 14 May 1781. From his earliest years he showed a great
interest in mechanics and mathematics. Having learned his
skills thoroughly as a craftsman in his grandfather’s workshop,
Louis-Frédéric left Le Locle for Paris to complete his studies.
Abraham-Louis Breguet, the famous watchmaker, took him
on in his own workshops, and trained him in crafting com-
plicated timepieces.
ENGLISH

20 | HISTORY
The start of his independent working life was marked by his
invention of an astronomical clock, which he developed in
1815. This clock was shown to great acclaim at the 1823
Exhibition.
It won a silver medal, and was presented to King Louis XVIII.
He went from one success to another after this, and became
watchmaker to three kings of France: Louis XVIII, Charles X
and Louis-Philippe.
Among his inventions, in the areas of marine watches with
measuring instruments, he patented a split-second precision
stopwatch, in 1827. The timepieces he made for the 1834
exhibition won him a supreme honour: he was made a
Chevalier of the Légion d’Honneur, as a reward for his talent
and perseverance in his profession.
Louis-Frédéric was also involved in training young watch-
makers.
He intended to publish a treatise on horology, for young
students, but unfortunately his health prevented him from
completing this project. He died in January 1854.
Many items in museums and private collections bearing the
Perrelet signature are from the hand of Louis-Frédéric; these
unique watches are living examples of the dazzling skills and
knowledge of this period.
Table of contents
Languages:
Other Perrelet Watch manuals

Perrelet
Perrelet Double Rotor Series User manual

Perrelet
Perrelet Double Rotor Series User manual

Perrelet
Perrelet Turbillon Series User manual

Perrelet
Perrelet Skeleton Chronograph Series User manual

Perrelet
Perrelet WEEKEND Series User manual

Perrelet
Perrelet P-311 User manual

Perrelet
Perrelet TURBINE Series User manual

Perrelet
Perrelet TURBINE Series User manual

Perrelet
Perrelet Classic 3 Hands-Date Series User manual

Perrelet
Perrelet Chronograph Series User manual