
La course de gonflage, bien axée (direction du vent-centre de la
voile) sera entamée suspentes tendues et devra s'effectuer sans élan, en
fournissant avec le buste un effort progressif et soutenu. L'action des
mains sur les élévateurs avant se limitera à une conduite accompagnant
la montée, avec une légère traction. Une traction trop forte aurait pour
conséquence de masquer partiellement les ouvertures de bord d'attaque.
Par vent modéré (à partir de 15 Km/h), pour éviter un décollage
trop brutal, il est conseillé de se faire assister par une tierce personne,
connaissant la pratique du parapente et capable de maintenir le pilote au
sol pendant les phases de montée et de contrôle, avant la course d'envol.
Le décollage pour un pilote non rompu aux techniques de
gonflage face à la voile est proscrit au delà de 25 Km/h de vent.
RECHERCHE DU TAUX DE CHUTE MAXI -
TECHNIQUES DE DESCENTE RAPIDE
Au cours de 360° enchaînés, des taux de chute de l'ordre de 5 à
6mls sont atteints. Cette manœuvre peut être déroutante pour le pilote
(perte des repères et accélération très forte). On veillera à en aborder la
pratique progressivement. On évitera en particulier l'erreur qui consiste à
revenir en position symétrique à mi-freins pour provoquer la sortie. Celle ci
s'obtient en relevant doucement les mains.
La réalisation des B est possible moyennant une traction
progressive et mesurée. Elle permet d'accéder après un léger
balancement à une vitesse verticale d'environ 8m/s. La remise en vol
s'effectue avec une abattée modérée à contrôler aux commandes. On
évitera un relâcher brutal.
Un dispositif est prévu pour la réalisation des oreilles qui actionne
la deuxième suspente du rang A en partant de l’extérieur. La traction sur
le dispositif de manœuvre devra être suffisamment progressive pour éviter
une fermeture de trop grande importance. Une fois les oreilles installées,
le pilote peut augmenter progressivement leur importance en embarquant
de plus en plus de longueur sur le dispositif de manœuvre. On veillera à
conserver déployé au moins la moitié centrale de l’envergure.
Pour ces 3 manœuvres et d'ailleurs pour toutes les autres phases
du vol, nous conseillons très vivement de conserver les commandes en
main passées en "dragonne". Cela permet de revenir instantanément à
une reprise de contrôle conventionnelle.
Les manœuvres de secours ne sont à utiliser qu'en cas de
nécessité. Elles fragilisent à la longue les suspentes, les nervures et les
points d'ancrage des suspentes sur la voilure.
L'attention de l'utilisateur est attirée sur le risque que constitue la pratique
des 360° engagés avec les "grandes oreilles". Cette pratique peut
augmenter considérablement la charge sur les suspentes avant du centre
de l'aile et en affaiblir prématurément la résistance : à n'utiliser donc qu'en
cas d'extrême nécessité et faire ensuite contrôler les résistances dans
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