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5. Avantages spécifiques
5.1. Le système de roues dentées intégré dans la sonde utérine
(3.4) sert à arrêter la pince de préhension de l'orifice utérin. Le
réglage en continu permet de doser très exactement la force de
traction sur la pince de préhension et donc la force de pression du
cône métallique sur la portion vaginale du col de l'utérus.
5.2. Trois cônes métalliques (3.5) de différentes tailles servent
d'adaptateur pour la portion vaginale du col de l'utérus. Ils sont
vissés sur la pointe de la sonde utérine (3.4) qui dépasse du cône
de 1 à 2 cm. Le taraudage du cône assure des conditions parfaite-
ment étanches au produit de contraste et à l'air.
5.3. Le manomètre(3.2) peut être placé entre la sonde utérine (3.4)
et la seringue en verre (3.1), de façon à enregistrer précisément
en mmHg la pression nécessaire à la persufflation. L'appareil peut
également être utilisé sans manomètre intercalé pour l'hystérosal-
pingographie.
5.4. L'échelle graduée du manomètre contient une substance lumi-
nescente, de sorte que les valeurs de pression peuvent être lues
dans l'obscurité.
6. Hystérosalpingographie - Persufflation
L'hystérosalpingographie sert à la radiographie de contraste du
col de l'utérus, de la cavité utérine et des lumens des trompes. Après
injection de produit de contraste dans le canal cervical, on observe par
radioscopie comment le produit de contraste emplit tout d'abord de la
canal cervical et la cavité utérine pour se vider ensuite par progression
rétrograde à travers le passage libre des trompes dans la cavité abdo-
minale libre. Des évidements dans le produit de contraste au niveau du
col ou de la cavité utérine indiquent des obstacles intracavitaires (par
ex. polypes, myomes). Les malformations innées de l'utérus en particu-
lier peuvent être très bien détectées (par ex. Uterus subseptus). Le
remplissage des trompes permet d'une part d'évaluer leur perméabilité,
d'autre part de détecter, pour l'évaluation du fonctionnement des trom-
pes, des modifications importantes telles que variation de calibre, sté-
noses ou formation d'une sactosalpinx.
La persufflation sert à vérifier la perméabilité du conduit des trom-
pes. En intercalant le manomètre, la pression nécessaire à la persuffla-
tion peut être déterminée. Normalement, la cavité utérine se dilate
sous une pression de 40 à 60 mmHg. Apartir d'une pression de
70 mmHg, le produit de distension (liquide ou gazeux) pénètre pour
des raisons physiologiques dans le lumen des trompes et par pro-
gression rétrograde dans la cavité abdominale. Lors de la persufflation,
il faut veiller à ce que la pression de distension ne dépasse pas
200 mmHg. Si la persufflation est effectuée au moyen d'air ou de gaz,
le passage dans la cavité libre de l'abdomen peut être repéré à un
"bruit de bulles" caractéristique par auscultation de l'abdomen.